RACINE, Oeuvres de Jean Racine, avec des commentaires, par M. Luneau de Boisjermain. 1768

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RACINE, Jean (1639-1699)
Oeuvres de Jean Racine, avec des commentaires, par M. Luneau de Boisjermain. Tome I [- VII].
A Paris, de l’Imprimerie de Louis Cellot [pour les tomes I à V]; A Londres, s. n. e. [pour les tomes VI et VII], 1768. Sept volumes in-8° (135 x 205 mm).
Tome I : [8]+CXLIV+277+[3bl] pages ; 2 portraits et 2 figures ; tome II : [4]+443 pages+[3bl] ; 3 figures ; tome III : [4]+409 pages+[1bl] ; 3 figures ; tome IV : [4]+432 pages+[2bl] ; 2 figures ; tome V : [4]+440 pages+[2bl] ; 2 figures ; tome VI : VIII +[2]+436+[3]+[3bl] pages ; tome VII : VII]+[1bl]+399+[1]+17 (liste des souscripteurs)+[1bl] pages.
L’illustration se compose d’un portrait de Corneille par Le Brun, gravé par Gaucher (omis par Cohen-De Ricci), d’un portrait de Racine par Santerre, gravé par Gaucher, et de 12 figures de Gravelot, gravées par Duclos, Flipart, Le Mire, Lempereur, Levasseur, Née, Provost, Rousseau et Simonet.
Les volumes VI et VII sont consacrés aux œuvres en prose, et, en dépit de l’indication « A Londres », proviennent également de chez Cellot.
Reliures de l’époque en plein veau jaspé, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin vert, roulette sur les coupes, tranches marbrées. Petit travail de vers sur cinq plats des trois premiers tomes, sinon reliures en parfait état.
Une édition superbement imprimée et illustrée, la plus complète éditée jusqu’alors, et un exemplaire très joliment relié, dans un état absolument désirable. (Cohen-De Ricci, 847-849).

UGS : 9251 Catégories : , ,

Description

RACINE, Jean (1639-1699)
Oeuvres de Jean Racine, avec des commentaires, par M. Luneau de Boisjermain. Tome I [- VII].

A Paris, de l’Imprimerie de Louis Cellot [pour les tomes I à V]; A Londres, s. n. e. [pour les tomes VI et VII], 1768. Sept volumes in-8° (135 x 205 mm).
Tome I : [8]+CXLIV+277+[3bl] pages ; 2 portraits et 2 figures ; tome II : [4]+443 pages+[3bl] ; 3 figures ; tome III : [4]+409 pages+[1bl] ; 3 figures ; tome IV : [4]+432 pages+[2bl] ; 2 figures ; tome V : [4]+440 pages+[2bl] ; 2 figures ; tome VI : VIII +[2]+436+[3]+[3bl] pages ; tome VII : VII]+[1bl]+399+[1]+17 (liste des souscripteurs)+[1bl] pages.
L’illustration se compose d’un portrait de Corneille par Le Brun, gravé par Gaucher (omis par Cohen-De Ricci), d’un portrait de Racine par Santerre, gravé par Gaucher, et de 12 figures de Gravelot, gravées par Duclos, Flipart, Le Mire, Lempereur, Levasseur, Née, Provost, Rousseau et Simonet.
Les volumes VI et VII sont consacrés aux œuvres en prose, et, en dépit de l’indication « A Londres », proviennent également de chez Cellot.
Reliures de l’époque en plein veau jaspé, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin vert, roulette sur les coupes, tranches marbrées. Petit travail de vers sur cinq plats des trois premiers tomes, sinon reliures en parfait état.
« Jusqu’à présent (dit M. Fournier dans son Nouveau Dictionnaire portatif de Bibliographie, 2e édition, 1809, in-8°), on avait cru que ce commentaire était de [Pierre-Joseph-François] Luneau de Boisjermain [(1731-1801)], mais il est réellement de [Adrien-Michel-Hyacinthe] Blin de Sainmore [(1733-1807)], qui le lui vendit, avec le droit de propriété, 2400 livres. Nous garantissons l’authenticité de cette anecdote » (cité par Quérard VII, 422). « Les auteurs de la Biographie universelle [Michaud] avancent, au contraire, que ce commentaire est l’ouvrage de plusieurs écrivains ; Luneau ne revendiquait, comme lui appartenant en propre, que la Vie de Racine, qu’on trouve à la tête du 1er volume, et [Jean-François de] La Harpe [(1739-1803)] a pris la peine de prouver, même un peu longuement, que l’auteur de cette Vie, quel qu’il fut, était incapable d’écrire en français » ! (Quérard, ibidem).
Quoi qu’il en soit, Luneau de Boisjermain était bien, en tout cas, l’éditeur de l’ouvrage, ainsi qu’il ressort du procès qu’il eut à soutenir contre la Corporation des libraires, pour en avoir vendu lui-même des exemplaires, et qu’il gagna finalement en 1770.
Une édition superbement imprimée et illustrée, la plus complète éditée jusqu’alors, et un exemplaire très joliment relié, dans un état absolument désirable. (Cohen-De Ricci, 847-849).