FIARD, Lettres philosophiques sur la magie, édition corrigée et augmentée. 1803

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FIARD, Jean-Baptiste (1736-1818)
Lettres philosophiques sur la magie, édition corrigée et augmentée.
A Paris, chez Grégoire, libraire, rue du Coq-St-Honoré, no 135, et chez Thouvenin, librairie, quai des Augustins, no 44. [A Dijon, de l’imprimerie de Carion], an XI de la République Française, 1803.
Un volume petit-in-8° (112 x 185 mm) de [4]+IV+130 pages, marges courtes ; demi-reliure moderne en peau fauve, dos lisse orné.
Troisième édition collective – et néanmoins rare – de ces épîtres (la première date de 1791, comportant 5 lettres, et la seconde de 1801, comportant les 6 lettres), dont les deux premières avaient déjà été imprimées dans des périodiques en 1775 et 1776 et la sixième en 1795.
L’ex-jésuite Jean-Baptiste Fiard (Dijon, 1736-Dijon, 1818) s’y livre à son obsession : la dénonciation de l’existence en France d’une secte en communication avec les démons et soumise à la présence active ici-bas de leur prince ! Les « prodiges » de Mesmer et des somanmbules magnétiques, puis les événements de la Révolution, auraient selon lui confirmé cette intuition.
Du pur « complotisme », dans la même veine que l’« Essai sur la Secte des Illuminés », du marquis de Luchet (1789), et les « Mémoires pour servir à l’Histoire du Jacobinisme », de l’abbé Barruel (1797-1799), quoique d’un point de vue différent, ces deux derniers auteurs ne croyant pas, eux, à la sorcellerie.

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Description

FIARD, Jean-Baptiste (1736-1818)
Lettres philosophiques sur la magie, édition corrigée et augmentée.

A Paris, chez Grégoire, libraire, rue du Coq-St-Honoré, no 135, et chez Thouvenin, librairie, quai des Augustins, no 44. [A Dijon, de l’imprimerie de Carion], an XI de la République Française, 1803.
Un volume petit-in-8° (112 x 185 mm) de [4]+IV+130 pages, marges courtes ; demi-reliure moderne en peau fauve, dos lisse orné.
Troisième édition collective – et néanmoins rare – de ces épîtres (la première date de 1791, comportant 5 lettres, et la seconde de 1801, comportant les 6 lettres), dont les deux premières avaient déjà été imprimées dans des périodiques en 1775 et 1776 et la sixième en 1795.
L’ex-jésuite Jean-Baptiste Fiard (Dijon, 1736-Dijon, 1818) s’y livre à son obsession : la dénonciation de l’existence en France d’une secte en communication avec les démons et soumise à la présence active ici-bas de leur prince ! Les « prodiges » de Mesmer et des somanmbules magnétiques, puis les événements de la Révolution, auraient selon lui confirmé cette intuition.
Du pur « complotisme », dans la même veine que l’« Essai sur la Secte des Illuminés », du marquis de Luchet (1789), et les « Mémoires pour servir à l’Histoire du Jacobinisme », de l’abbé Barruel (1797-1799), quoique d’un point de vue différent, ces deux derniers auteurs ne croyant pas, eux, à la sorcellerie.