Description
BOUGEANT, Guillaume-Hyacinthe (1690-1743)
Amusement philosophique sur le langage des bestes.
A Paris, chez Gissey, ruë de la Vieille Bouclerie, Bordelet, ruë Saint Jacques, Ganeau, ruë Saint Jacques, 1739. [Approbation du censeur du 1er décembre 1738 ; privilège registré le 13 février 1739].
Relié avec : Lettre du P. Boujeant jésuite, à Monsieur l’abbé Savalette, conseiller au Grand Conseil. [A La Flèche, ce 12 avril 1739]. A Paris, chez F. Mérigot, Quay des Augustins, à Saint Louis, 1739.
Relié avec : Recherches sur la manière d’inhumer des Anciens, à l’occasion des tombeaux de Civaux en Poitou. Par le R. Père B. R., prêtre de la Compagnie de Jésus. A Poitiers, chez Jacques Faulcon, seul imprimeur du roi, 1738.
Le tout en un volume in-12° (98 x 167 mm) de 157+[3]+[4]+XXXIV+183+[5] pages.
Reliure de l’époque en plein veau fauve. Ex-libris collé au premier contreplat : « Docteur Moreau, Lusignan (Vienne) ».
Edition originale de ce badinage fondé sur l’exposition d’une fable indienne : non seulement les bêtes ont un langage, mais aussi elles ont une âme ; certes une âme de démon, mais une âme tout de même. Le second degré de Bougeant ne fut pas toujours compris et certaines réactions outrées lui valurent de devoir se réfugier au prieuré de La Flèche (Sarthe). La « Lettre à Savalette », ici en édition originale également, est une tentative – au reste pas très convaincante – de justification. (Barbier I, 156). Les « Recherches » sont de Bernard Routh (1695-1768), jésuite né en Irlande, enseignant à Poitiers, puis rédacteur du journal de Trévoux.