VALENTIN / BERNARD LE TREVISAN, Azoth, ou le moyen de faire l’or caché des philosophes / Traicté de la nature de l’œuf des philosophes, 1659

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VALENTIN, Basile / BERNARD LE TREVISAN
Azoth, ou le moyen de faire l’or caché des philosophes / Traicté de la nature de l’œuf des philosophes.
Azoth, ou le moyen de faire l’or caché des philosophes. De frère Basile Valentin. Reveu, corrigé & augmenté par Mr L’Agneau médecin. A Paris, chez Pierre Moet, libraire juré, proche le pont S. Michel à l’image S. Alexis, 1659 / Traicté de la nature de l’œuf des philosophes. Composé par Bernard, comte de Trêves, allemand. A Paris, s . l., 1659.
Un volume petit in-8° (110 x 170 mm) de 192 (sur 196) / 64 pages.
Le premier traité est orné d’un bois gravé au titre et de 12 (sur 14) bois gravés in-texto, parmi lesquels (pages 138 et 146) la fameuse vignette VITRIOL (« Visita interiora terrae rectificando invenies occultum lapidem »). Les pages 179/180, avec un bois en page 179, et 187/188, avec un bois en page 188, manquent.
Reliure de l’époque en plein veau brun, dos à nerfs orné, tranches mouchetées de rouge. Reliure frottée, coiffe inférieure arrachée et trois coins émoussés.

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Description

VALENTIN, Basile / BERNARD LE TREVISAN

Azoth, ou le moyen de faire l’or caché des philosophes / Traicté de la nature de l’œuf des philosophes.

Azoth, ou le moyen de faire l’or caché des philosophes. De frère Basile Valentin. Reveu, corrigé & augmenté par Mr L’Agneau médecin. A Paris, chez Pierre Moet, libraire juré, proche le pont S. Michel à l’image S. Alexis, 1659 / Traicté de la nature de l’œuf des philosophes. Composé par Bernard, comte de Trêves, allemand. A Paris, s . l., 1659.
Un volume petit in-8° (110 x 170 mm) de 192 (sur 196) / 64 pages.
Le premier traité est orné d’un bois gravé au titre et de 12 (sur 14) bois gravés in-texto, parmi lesquels (pages 138 et 146) la fameuse vignette VITRIOL (« Visita interiora terrae rectificando invenies occultum lapidem »). Les pages 179/180, avec un bois en page 179, et 187/188, avec un bois en page 188, manquent.
Reliure de l’époque en plein veau brun, dos à nerfs orné, tranches mouchetées de rouge. Reliure frottée, coiffe inférieure arrachée et trois coins émoussés.
« Azoth est le nom que les philosophes hermétiques ont donné le plus communément à leur Mercure … Le terme Azoth contient la première et la dernière lettre des trois langues matrices : l’aleph et le thau des Hébreux, l’alpha et l’oméga des Grecs, l’A et le Z des latins » (Dom Pernety, Dictionnaire mytho-hermétique). Attribué à un supposé moine bénédictin d’Erfurt du XIVe ou du XVe siècle, l’Azoth parut en allemand en 1604 seulement, puis en première traduction française en 1624. Malgré ce que prétend la page de titre de notre ouvrage – et contrairement à l’assertion de Dorbon – l’édition de 1659 est strictement identique à celle de 1624, tant au niveau du texte que de celui de l’illustration.
L’auteur du Traité de la nature de l’œuf n’est ni de Trêves, ni allemand : il s’agit de Bernard de Trévise, né à Padoue vers 1406 et mort vers 1490, alchimiste célèbre qui aurait possédé le secret de la pierre philosophale. Une première édition française en parut également en 1624.
Nos deux traités se trouvent généralement joints ; mais il s’y ajoute parfois un troisième opus : Les Douze clés de la philosophie, de Basile Valentin, également paru en 1624 et 1659. Quoi qu’il en soit, l’Azoth et le traité de l’œuf, sont parmi les plus rares et les plus recherchés des textes alchimiques. Brunet V, 1035 ; Caillet, Manuel des sciences psychiques, no 797 (Azoth) et 1043 (traicté) ; Dorbon, Bibliotheca esoterica, no 5029 (Azoth) et 292 (traicté)