DE STAEL-HOLSTEN, Corinne ou l’Italie, 1809

CHF300.00

STAEL-HOLSTEIN, Germaine de (1766-1817)
Corinne ou l’Italie. Par Mad[ame] de Staël Holstein. Tome premier [- troisième].
A Londres : chez M. Peltier, no 7, Duke-Street [le volume I porte : Steet], Portland-Place, 1809.
Trois volumes in-12° (115 x 180 mm) de [4]+383+[1] / [4]+423+[1] / [4]+442+[2] pages. Les volumes I et II sortent de l’imprimerie de R. Juigné, 17, Margaret Street , Cavendish Square, et le volume III de celle de P. Da Ponte, 15, Poland Street, Oxford Street.
Reliures en demi-basane maroquinée verte de l’époque, dos ornés, pièces de titre rouges. Dos quelque peu insolés et ayant viré au bleu, accrocs sur les papiers marbrés des plats ; autrement, un ouvrage en parfait état.
Ex-libris manuscrit au volume III : « J. Voruz » (Vaud, XIXe siècle).

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Description

STAEL-HOLSTEIN, Germaine de (1766-1817)

Corinne ou l’Italie. Par Mad[ame] de Staël Holstein. Tome premier [- troisième].

A Londres : chez M. Peltier, no 7, Duke-Street [le volume I porte : Steet], Portland-Place, 1809. Trois volumes in-12° (115 x 180 mm) de [4]+383+[1] / [4]+423+[1] / [4]+442+[2] pages. Les volumes I et II sortent de l’imprimerie de R. Juigné, 17, Margaret Street , Cavendish Square, et le volume III de celle de P. Da Ponte, 15, Poland Street, Oxford Street.
Reliures en demi-basane maroquinée verte de l’époque, dos ornés, pièces de titre rouges. Dos quelque peu insolés et ayant viré au bleu, accrocs sur les papiers marbrés des plats ; autrement, un ouvrage en parfait état. Ex-libris manuscrit au volume III : « J. Voruz » (Vaud, XIXe siècle).

Lonchamp : « L’Œuvre imprimé de Madame Germaine de Staël », Genève, 1949, no 66.9 : réimpression page pour page et ligne pour ligne de l’édition de 1808 chez les mêmes imprimeurs (66.8). L’édition originale de l’ouvrage parut à Paris, sans nom d’éditeur, en février 1807 en deux volumes petit in-8° (58.1), suivie d’une seconde édition « officielle » en mai 1807, A la Librairie stéréotipe [sic], chez H. Nicolle, en deux volumes in-8° (59.2).
Inspiré par une histoire d’amour impossible suggérée par un opéra vu à Weimar en février 1804, « La Saalnix », puis par les souvenirs exaltés d’un voyage effectué en Italie entre décembre 1804 et juin 1805, l’ouvrage commence par une rencontre fortuite à Rome, celle de Corinne, poétesse admirée pour sa plume, et d’Oswald, lord anglais de passage. La fascination est immédiate. L’esprit et la grâce de Corinne sont irrésistibles, et Oswald en tombe éperdument amoureux. Son père s’oppose, comme de juste, au mariage ; s’ensuit un dénouement évidemment fatal, qui tient le lecteur en haleine. Au-delà de la fiction romanesque, les tourments amoureux de l’héroïne et sa prétention à la gloire littéraire renvoient au vécu souvent pénible et aux ambitions peut-être excessives de la fille de Necker dans le contexte de son époque.