Description
CHEVALIER, Michel (1806-1879)
Religion Saint-Simonienne. Politique industrielle. Système de la Méditerranée ; par Michel Chevalier. Articles extraits du Globe.
Paris, aux bureaux du Globe, rue Monsigny, no 6, mars 1832. 56+[2] pages. Un volume in-8° (126 x 201 mm), demi-reliure de l’époque en veau bleu, dos lisse orné de filets.
Tiré à part des quatre articles parus dans Le Globe entre janvier et février 1832. « Les saint-simoniens, les principaux représentants du socialisme utopique français avec les fouriéristes, sont célèbres pour leur progressisme industriel et leur féminisme. Pourtant, ils défendirent l’idée d’une confédération méditerranéenne fondée sur le mariage de l’Orient et de l’Occident. Dès 1832, les saint-simoniens regroupés autour de Prosper Enfantin tournent leurs regards vers l’Orient, en direction de l’Egypte en particulier. Entre le 20 janvier et le 12 février 1832, Michel Chevalier, le directeur du journal saint-simonien Le Globe, écrit une série d’articles sur la paix entre l’Orient et l’Occident. Peu après, il réunit ces articles dans une brochure qu’il intitule le Système de la Méditerranée ». (Jérome Debrune : « Le Système de la Méditerranée de Michel Chevalier », in « Confluences Méditerranée », Paris, no 36, hiver 2000 – 2001, pages 187-194).
« … Le petit texte de Michel Chevalier est fameux pour sa vision utopique du rapprochement souhaitable des deux rives de la Méditerranée, la chrétienne et le musulmane. Mais l’ingénieur saint-simonien, futur conseiller économique de Napoléon III, ne se borne pas à y évoquer en termes lyriques cette perspective d’une Pax Mediterranea moderne. Il forme aussi et surtout le projet des infrastructures susceptibles de l’asseoir par l’intégration des économies du Sud à celles du Nord, Angleterre, Allemagne et Autriche-Hongrie comprises, via un rôle central de plaque tournante dévolu à la France … ». (Philippe Régnier : « Le Système de la Méditerranée de Michel Chevalier : un manifeste-programme de la géopolitique du saint-simonisme enfantinien », in « La Méditerranée du XIXe siècle : identité, patrimoine, représentations », Montpellier, mai 2011, pages 189-214).
Relié avec : 1) Mémoire sur le sirop de digitale de M. Labélonye, pharmacien à Paris. S. l. [Paris], s. n. e., s. d. [1844]. 16+[2] pages ; 2) Nouveau mémoire sur l’emploi des dragées ferrugineuses de Gélis et Conté. Paris, chez Labélonye, pharmacien, rue Bourbon-Villeneuve, no 19, Place du Caire, s. d. [vers 1840]. 16 pages ; 3) Rapport fait à l’Académie royale de Médecine, en sa séance du 4 février 1840, sur l’emploi des dragées et pastilles de lactate de fer de Gélias et Conté. Extrait du Bulletin de l’Académie royale de Médecine, Tome IV, no 10, 29 février 1840. 8+[2] pages ; 4) Le triomphe de la vie et de la sagesse sur la mort, ou le correcteur de la sensualité déréglée qui conduit l’homme au tombeau ; ouvrage très moral, très-utile aux pères et aux mères de famille, aux maîtres et maîtresses de pension, et surtout aux jeunes gens ; par Etienne Garde, médecin et accoucheur à Bordeaux […]. A Bordeaux, chez Lavalle jeune, imprimeur-libraire, allées de Tourny, no 20, 1818. XII+24 pages ; 5) Exposition des produits des beaux-arts – Explication des ouvrages exposés dans les salles de l’ancien évêché. S. l. [La Rochelle], s. n. e., s. d. [ca 1840]. 20 pages ; 6) Orthopédie. Examen pratique des difformités osseuses. De leur traitement, par L. Bienaimé, orthopédiste breveté, inventeurs de divers appareils orthopédiques, fondateur de la maison spéciale pour le traitement à domicile des déviations de la taille et des membres, 3, passage Violet, à Paris. Paris, chez les principaux libraires, et chez l’auteur, 3, passage Violet, 1841. 39+[1] pages, 18 figures gravées dans le texte ; 7) La société philomathique aux habitants de Bordeaux. A Bordeaux, de l’imprimerie et lithographie de Henry Faye, rue du Cabernan, no 44, 1837. 15+[1bl] pages ; 8) Réfutation raisonnée de l’instrument du Dr Guérin, de Bordeaux, pour l’opération de la cataracte ; lettre à un médecin, avec une planche. Par A. P. Bancal, médecin à Bordeaux. Bordeaux, imprimerie de Ch. Lawalle neveu, libraire, allée de Tourny, no 20, 1831. 35+[1] pages, 1 planche dépliante ; 9) Ordonnance du roi sur la prolongation des brevets de M. Tapie, pharmacien à Bordeaux – Essai sur le lichen d’Islande [par Tapie], s. l., s. n. e., s. d. [ca 1840]. [2]+5-14 pages ; 10) Rapport de MM. Barruel et Cottereau, professeurs à la Faculté de Médecine de Paris, et observations des autres professeurs de cette Faculté et des médecins des hôpitaux de Paris sur les préparations pectorales composées avec le fruit de nafé d’Arabie. Librairie Louis Janet, 59, rue Saint-Jacques, s. d. [ca 1840] ; 16 pages ; 11) Opuscule touchant la déplorable catastrophe du 13 juillet 1842, dédié à Sa Majesté Louis-Philippe, roi des Français, par M. Daries, bachelier ès-lettres. Bordeaux, Henry Faye, imprimeur en lettres et en lithographie, rue du Cadernan, 44, 1842. [2]+17+[1bl] pages. [Relatif à la mort, d’une chute de cheval, du prince héritier Ferdinand d’Orléans] ; 12) Chambre des Pairs, session de 1841-1842 : discours de M. le duc Decazes, pair de France, sur une pétition de propriétaires de vignobles de la Gironde. Séance du 23 mai 1842. S. l., s. n. e., s. d. [1842]. 10 pages ; 13) Rapport fait à l’Académie royale de Médecine, sur les recherches sur le lactucarium par H. Aubergier, docteur ès-sciences, professeur à l’Ecole de Médecine de Clermont-Ferrand. S. l. [Clermont-Ferrand], s. n. e., s. d. [ca 1843]. 8 pages.