Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 1826

CHF2,800.00

BRILLAT-SAVARIN, Jean Anthelme.
PHYSIOLOGIE DU GOÛT ou méditations de gastronomie transcendante; ouvrage théori­que, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes parisiens.
Paris: Chez A. Sautelet et Cie Libraires, 1826.
Deux volumes in-8 reliés: 13,5 x 21 cm. 
Édition originale. Exemplaire de premier tirage.
Reliure d’époque en demi-basane verte.

UGS : 8226 Catégories : , , ,

Description

BRILLAT-SAVARIN, Jean Anthelme.

PHYSIOLOGIE DU GOÛT ou méditations de gastronomie transcendante; ouvrage théori­que, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes parisiens.

Paris: Chez A. Sautelet et Cie Libraires, 1826.

Deux volumes in-8 reliés: 13,5 x 21 cm. I/ xix-390 pp. [Dialogue, Biographie, Préface, Méditations I-XVI, Tables], II/ 442 pp. [Méditations XVII-XXX, Variétés, Tables].

Édition originale. Exemplaire de premier tirage avec le «E» de Bourse à l’horizontale dans l’adresse de l’éditeur sur le titre du premier tome. Avec les deux faux-titres. Cette première édition est extrêmement rare, elle fut imprimée aux frais de l’auteur à 500 exemplaires seulement et mise dans le commerce deux mois avant sa mort. (Carteret, I, 146 / Vicaire, I, 926-927).

Reliure d’époque en demi-basane verte maroquinée à petits coins. Dos lisses avec titre, tomaison, et roulettes et dentelles dorées. Ex-libris: «Paul Hirsch». Ex-libris: «André Gutzwiller».

Dos légèrement insolés, quelques traces d’usage aux coupes, rousseurs marginales aux premières et dernières pages. Exemplaire complet de cet ouvrage qui a contribué à populariser l’art culinaire.

Ouvrage de toute rareté dans cette édition.

Au sujet de ce livre paru en 1826, on a pu lire cette savoureuse critique: «La gastronomie, qui ne fut longtemps qu’un art secondaire, s’élève, dans la Physiologie du goût, à la dignité d’une science; et il faudra quelque jour que nos nomenclateurs lui trouvent une place entre la médecine et la chimie. Le professeur travaille avec zèle à cette émancipation de l’art culinaire; son ouvrage n’est pas seulement le fruit d’une longue expérience; il prouve dans l’auteur autant d’exercice que d’étude. Plusieurs méditations sont de vrais traités d’hygiène ; telle est celle où l’auteur révèle au beau sexe le double secret de maigrir ou d’engraisser à volonté; secret admirable qui doit être mis au nombre des inventions les plus utiles du siècle. La Physiologie du goût, assemblage assez confus de fragments détachés, et souvent mal assortis, n’est ni un livre bien fait, ni un bon livre; mais cet ouvrage abonde en anecdotes piquantes, en faits curieux, en recettes précieuses, et on peut lire les deux volumes de suite sans ennui. Ce mérite est trop rare pour devoir être dédaigné. D’ailleurs, le zèle, ou plutôt la ferveur gastronomique du professeur édifierait les gastronomes: sa gravité déridera les lecteurs les plus sérieux, et son style même, rempli d’expressions étranges, et de tours qui ne sont qu’à lui, porte un caractère d’originalité qui ne déplaira point dans un pareil sujet.» (Revue encyclopédique, 29, 1826, p. 521).