L’Avanturier Hollandois, 1729.

CHF1,200.00

A Amsterdam: Chez Wetstein & Smith, 1729.
Complet en 2 vol. in-12: 8 x 13 cm.
Première traduction française du “Die vermakelijke avanturier” de Nicolas Heinsius (1656- 1718). 
Reliure de l’époque en veau blond aux armes de la comtesse de Verrue.
Bel exemplaire d’exceptionnelle provenance bibliophile.

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Description

HEINSIUS, Nicolas.

L’AVANTURIER HOLLANDOIS, OU La Vie & les Avantures divertissantes & extraordinaires d’un HOLLANDOIS. Avec Figures.

A Amsterdam: Chez Wetstein & Smith, 1729. Complet en 2 vol. in-12: 8 x 13 cm. I/ 1 front., 5 ff. de titre, avis au lecteur et tables, 448 pp. de texte + 6 pl. grav.; II/ 1 front., 4 ff. de titre et tables, 480 pp. de texte + 6 pl. grav. Première traduction française du “Die vermakelijke avanturier” de Nicolas Heinsius (1656-1718). Agréables petits volumes illustrés de deux frontispices et de 12 figures hors-texte.

Reliure de l’époque en veau blond aux armes de la comtesse de Verrue. Dos à cinq nerfs avec pièces de titre de maroquin brune, pièces de tomaison de maroquin olive et caissons ornés des pièces héraldiques de la comtesse. Plats frappés aux armes en doré. Gardes recouvertes de papier marbré. Mors de tête fragilisés. Bel exemplaire d’exceptionnelle provenance bibliophile. (Réf.: Catalogue des livres de feue madame la comtesse de Verruë, 1737, p. 103).

Ce roman est traduit du hollandois de Nicolas Heinsius, fils du célèbre littérateur Nicolas Heinsius, et petit-fils de Daniel Heinsius“. (Barbier I, no. 1496).

Cet ouvrage avoit été d’abord écrit et publié en hollandois; après plusieurs éditions dans cette langue, Nicolas Heinsius voulut avoir les honneurs d’une édition françois, et il se mit à traduire lui-même son livre [.] Ce roman, rempli d’humeur hollandoise et quelques fois assez gaillard, fut réimprimé sous le titre de Vie et aventures surprenantes de Mirandor” en 1801. (Bulletin du Bibliophile, janvier 1857, pp. 214-215).

Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, comtesse de Verrue (1670-1736), fille du duc de Luynes, elle fut l’épouse de Joseph-Hiérosme-Ignace Scaglia, comte de Verua (francisé en Verrue). Outre l’influence politique qu’elle eut grâce à sa beauté, la comtesse de Verrue possédait une magnifique collection de tableaux de maître, d’objets d’art et de meubles de prix. Mais elle est surtout connue comme l’une des plus grandes bibliophiles de son temps. Elle devait posséder environ 18 000 volumes (à Paris et à Meudon). La partie de sa bibliothèque conservée à Paris fut dispersée en 1737 par le libraire Gabriel Martin, dans un catalogue de 3 000 références.