Gessner & Monsiau, Mort d’Abel, 1793.

CHF2,500.00

A Paris : Chez Defer de Maisonneuve, 1793.
Grand in-4 : 25.5 x 33 cm.
Édition ornée d’un frontispice et de 5 belles figures hors-texte de Nicolas-André Monsiau gravés au pointillé en couleurs, encrés à la poupée.
Luxueuse reliure de l’époque en maroquin rouge à long grains.
Gouttières reteintes. Rares rousseurs.

UGS : 7625 Catégories : , ,

Description

GESSNER, Salomon / MONSIAU, Nicolas-André (ill.)

MORT D’ABEL, Poëme de GESSNER, Traduit par Hubert. Édition ornée d’Estampes imprimées en couleur, d’après de Dessins de M. Monsiau, Peintre de l’Académie.

A Paris : Chez Defer de Maisonneuve, 1793.

Grand in-4 : 25.5 x 33 cm, 1 front., 161 pp. de titre, préface et texte des cinq chants + 5 pl. grav.

Édition ornée d’un frontispice et de 5 belles figures hors-texte de Nicolas-André Monsiau gravés au pointillé en couleurs, encrés à la poupée, par Colibert, Casenave et Célment. (Cohen, 436).

Luxueuse reliure de l’époque en maroquin rouge à long grains. Dos lisse avec pièce de titre de maroquin vert, caissons ornés de fers floraux et roulettes aux coiffes. Deux roulettes florales en encadrement des plats. Roulette géométrique à boutons de fleurs aux chasses. Gardes recouvertes de papier vert. Toutes tranches dorées.

Ex-libris : «Fouques Avocat».
Ex-libris : «André Gutzwiller». Bibliophiles et banquier bâlois.

Gouttières reteintes. Rares rousseurs.

Nicolas-André Monsiau (1754-1837) est l’un des pionniers de la gravure en couleurs, illustrant notamment les œuvres de Rousseau ou les Métamorphoses d Ovide.

La gravure au pointillé une technique très précise et qui demande beaucoup de temps. Le ciselet doit être enfoncé sur la plaque afin de produire un creux ; l’opération sera répétée de nombreuses fois afin d’obtenir des valeurs allant du noir au grisé (demi-teintes). Le résultat évoque autant une gravure qu’une lithographie.

À la fin du XVIIIe siècle, certains graveurs ont commencé à utiliser la couleur dans la gravure en pointillé. Plutôt que d’utiliser des plaques séparées pour chaque couleur, comme dans la plupart des processus d’impression couleur de l’époque, les différentes couleurs étaient appliquées avec un pinceau sur une seule plaque pour chaque impression, une opération très délicate qui s’est rapidement avérée économiquement non viable. Cette méthode est également connue sous le nom de “à la poupée” d’après les petits tampons de coton utilisés pour l’encrage.